Ce texte que nous a légué le grand savant abd Ar Rahman Ibn nassir As Sa’di, qu’Allah lui fasse miséricorde, est fondé sur cinq principes extrêmement importants sur lesquels repose cette religion :
Le premier point : l’Islam tout entier est fondé sur l’adoration du Créateur Seul sans aucun associé, et sur le fait de demander l’assistance à Lui uniquement.
Le deuxième point : La vraie religion est celle que le prophète Mohammed (sws) a apporté, à savoir : le Coran et la Sounna.
Le troisième point : La foi en Allah est le fondement auquel tout les Prophètes ont appelé les gens, grâce à laquelle se réalise le vrai progrès dans la vie d’ici bas et dans l’au-delà.
Le quatrième point : Ordonner le bien, réprimander le mal, se prescrire mutuellement la vérité et mutuellement la patience.
Le cinquième point : L‘Islam est incontestablement la réforme absolue, sans laquelle l’homme ne peut atteindre la réussite
Explications de sheikh abd Arrazzaq ibn abd almouhsin albadr
Biographie de sheikh sa’di
Une vie passée dans la science, et ce, depuis le plus jeune âge
Abd ar-Rahman ibn Nasir as-Sadi at-Tamimi, également connu sous le nom de Sheikh Sa’di.
Était un érudit et un professeur saoudien, né à Ounayzah région de Gassim dans la province de Najd, Royaume d’Arabie Saoudite né en 1889 ..
Il perdit ses parents très jeune ; il se caractérisait par une énorme intelligence et une envie de savoir inébranlable.
Le cheikh débuta à mémoriser le Coran dès le bas âge et dont il acheva à l’âge de douze ans.
Il étudia les Sciences Islamiques chez les Érudits de son village et chez bien d’autres qui étaient de gros efforts qui seront censurés par un maximum de sciences et de savoir.
À l’âge de 23 ans, il commença à dispenser des cours tout en demeurant disciple des érudits.
C’est ainsi qu’il passa toute sa vie dans l’éducation et l’enseignement dont beaucoup ont profité de son savoir.
On peut citer parmi ses Sheikh (professeurs) :
Le Sheikh Ibrahim Ibn Hamad Ibn Djassir qui fut son premier professeur.
Le Sheikh Saleh Ibn Outhman, le quadi (juge) d’Ounayzah, chez dont il apprit les Fondements (Al-Oussoul) et la Jurisprudence (Al-Fiqh), la Théologie, l’Exégèse du Coran, la Syntaxe et la Morphologie de la Langue Arabe. Il restera attacher à ce dernier jusqu’à sa mort.
Un Savant très influent jusqu’a nos jours
Il est célèbre pour ses contributions à la réforme de l’enseignement en Arabie Saoudite.
Ainsi que pour ses travaux dans les domaines de la jurisprudence islamique, de la théologie et de la littérature.
Sheikh Sa’di a commencé sa carrière en tant que juge à la cour de La Mecque, avant de devenir ministre de l’Education en Arabie Saoudite.
Pendant son mandat, il a mis en place des réformes éducatives importantes, notamment l’ouverture de nouvelles écoles et l’élaboration de programmes scolaires modernisés.
En plus de ses travaux en matière d’éducation, Sheikh Sa’di était également connu pour ses écrits dans le domaine de la théologie et de la jurisprudence islamique.
Il a notamment rédigé une explication du Coran, intitulée « Taysir al-Karim al-Rahman fi Tafsir Kalam al-Mannan ».
Ainsi que plusieurs autres ouvrages importants sur la jurisprudence islamique.
Parmi les élèves connus de Sheikh Saadi, on peut citer :
- Sheikh Abd al-Aziz ibn Baz : il était un grand savant et mufti en Arabie Saoudite. Il a étudié auprès de Sheikh Saadi pendant plusieurs années et a été son élève direct.
- Sheikh Muhammad ibn Salih al-Uthaymin : c’était un érudit musulman de renom en Arabie Saoudite. Il a également étudié sous la tutelle de Sheikh Saadi.
- Sheikh Abdullah al-Ghunaiman : il était un célèbre prédicateur et conférencier musulman en Arabie Saoudite. Il a étudié auprès de Sheikh Saadi pendant plusieurs années.
Il convient de noter que Sheikh Saadi a eu de nombreux autres élèves, certains d’entre eux étant devenus des érudits de renom dans leur propre domaine.
Sheikh Sa’di est décédé en 1956 à Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite.
Le cheikh fut atteint d’une grave et incurable maladie alertant son imminente disparition.
Il rendit l’âme dans la nuit du jeudi 23 Djoumada Al-Thani 1376 AH puis fut enterré a Ounayzah.
Il a marqué tous ceux qui l’ont connu de près ou de loin. L’émotion fut grande chez tous ses élèves.
Son héritage en matière de réforme éducative et de contribution à la littérature islamique continue d’inspirer les générations futures.
Son Oeuvre :
Le Sheikh Al-Sa’di jouissait en général d’une parfaite connaissance de la Jurisprudence, de ses Fondements, une grande expérience en la Théologie et ses multiples thèmes à cause de sa prise en considération et de l’importance qu’il attachait aux œuvres d’Ibn Taymiyyah et d’Ibn Al-Qayyim en particulier.
Comme il s’adonnait beaucoup à l’Exégèse du Coran (Tafsir) et ses diverses branches, il fut parmi les spécialistes en la matière.
Il compte parmi ses œuvres en Exégèse du Coran :
La facilité du Généreux Bienfaiteur sur l’Exégèse de la Parole du Miséricordieux. (08 Tomes).
La facilité du Doux Bienfaiteur sur le condensé de l’Exégèse du Coran.
Les meilleurs principes de l’Exégèse du Coran.
Et parmi ses œuvres dont nous préconisons l’acquisition et le profit en dehors de celles qui sont énumérées :
L’orientation à la connaissance des jugements.
Les jardins florissants.
La splendeur des cœurs des gens du bien.
La méthode des passants et l’éclaircissement de la jurisprudence en religion.
Le Jugement sur les fumeurs et vendeurs de tabacs.
Les Fatwas (décrets religieux) sa’dites
Sermons de vendredi (30 Tomes).
La claire vérité sur le commentaire de la Théologie des Prophètes et des Messagers.
L’Éclaircissement de la suffisante guérissante.
Il en possède également beaucoup d’œuvres sur la Jurisprudence, la Théologie, le Hadith (Traditions prophétiques), les Fondements (Al- Oussoul), ainsi que des recherches en sociologie et en diverses Fatawas (décret religieux).
Qu’Allah lui fasse miséricorde et qu’il nous fasse profiter de son savoir
Oum Kalthoum –
Livre très intéressant à lire.
Se lit rapidement et facilement car les notions abordées sont accessible à la compréhension de tous.